Du 15 au 17 février
Qui a découvert cette île volcanique au relief escarpé et à la végétation tropicale luxuriante ? Christophe Colomb, en 1498 le jour de la Saint Vincent. Elle fût, comme un peu partout dans la Caraïbe, le théâtre de luttes acharnées d'abord entre indiens caraïbes et colons européens jusqu'au XVIIème siècle, puis entre anglais et français. Elle finit par tomber sous le jouc de la couronne britannique en 1783. En 1969, elle devient un état associé au Commonwealth et accède à son indépendance totale en 1973.
Les habitants vivent essentiellement de l'agriculture (plantations bananières et cultures maraîchères). Le tourisme, peu développé sur l'île, touche plutôt le sud.
Saint Vincent est une île très montagneuse : le volcan de la Soufrière qui tua 2000 personnes lors de son éruption au début du XXème siècle culmine à 1205 m, le Grand Bonhomme à 955 m et le Richmond Peak à 1070 m. Quasiment toutes les baies sont de sable noir.
Après une bonne navigation, nous arrivons en fin de journée au mouillage très protégé de Blue Lagoon près de Calliaqua Village. Une petite marina permet d'aller à terre.
Nous y faisons changer les cônes usés (l'équivalent d'un embrayage) des deux moteurs Yanmar d'HUMANES car Steph commence à avoir du mal à diriger le bateau lors des manoeuvres de mouillage et comme nous allons devoir accoster en Martinique, c 'est plus prudent.
Nous préférons ensuite aller mouiller un peu plus loin car contrairement au nom de l'endroit, l'eau n'est pas nickel à Blue Lagoon. Nous finissons amarrés à une bouée à Young Island face à une jolie plage et nous en profitons pour aller savourer un cocktail à la terrasse du bel hôtel qui occupe l'île, dans un jardin tropical luxuriant aux sons des perroquets.
Au sud de Young Island, se trouve l'îlet Duvernette. Nous y débarquons en annexe, grimpons les quelques centaines de marches d'escaliers jusqu'à son sommet pour y admirer la splendide vue sur St Vincent et Bequia sa voisine et les quelques canons d'époque qui s'y trouvent.
Nous finissons notre visite par Wallilabou Bay connue des cinéphiles sous le nom de port Elisabeth puis Cumberland Bay.
Les enfants et moi aussi, je l'avoue, sans doute pas pour les mêmes raisons (Steph aurait du mal à me ramener sur HUMANES si le Black Pearl y était encore !) sommes excités de découvrir un des sites de tournage de Pirates des Caraïbes 1.
A terre, subsitent les décors en carton pâte et différents objets du tournage.
C'est amusant. Ce qui l'est moins par contre, c'est de se retrouver complètement assaillis par les boy-boats dès que nous arrivons dans les baies. Qui sont ces boy-boats ?
Un peu partout dans les antilles anglophones, des locaux sur de petites embarcations proposent toutes sortes de services de la vente de fruits et légumes, de vannerie et bijoux à l'organisation de barbecue sur la plage. Certains sont vraiment très cool et sympas. On discute et on rigole même, mais d'autres sont plus agressifs quand on leur dit "non". Ça a été le cas à Cumberland où on avait prévu de passer la nuit. Steph assez énervé d'avoir toutes ses embarcations autour de lui pendant la manœuvre de mouillage (manoeuvre compliquée avec ancre et aussière à terre avec vent latéral) et doutant de la sécurité de l'endroit a donc préféré naviguer toute la nuit pour arriver à la Martinique au petit matin.
Donc, direction la France Antillaise !
« Nath second d'Humanes ! »
Les commentaires sont clôturés
1. Par Pierre le 20/06/2017
Bonsoir, Je viens de parcourir votre blog, merci pour vos informations très utiles et photos. Nous ...
2. Par Bouville le 06/02/2017
Decidemment Lagoon toujours au top en terme d'agents! Nous avons eu de gros soucis avec eux ou plutot ...
3. Par PHILIPPE BOUTRY le 21/11/2016
Imagine, notre 442, nous a toujours comblé notamment lors d'une grande virée vers les Antilles et les ...