Le voyage vu par Nath et Stéph. Enfin, surtout par Nath qui a plus de courage pour alimenter le blog.
14 octobre
Après 10 jours de nav non-stop et 1.000 milles parcourus, nous arrivons enfin à Tanger. Nous sommes très heureux d’arriver au Maroc car nous gardons de ce pays un très bon souvenir après nos vacances passées à Marrakech l’année dernière. Et notre déception finale sera à la hauteur de notre joie initiale.
Alors que nous arrivons à l’entrée du port de Tanger, je contacte les autorités portuaires pour demander où nous pouvons accoster. Refus ferme et définitif malgré mon insistance de me laisser entrer. Soit je repars, soit je mouille dans la baie de Tanger. Mince alors ! Nous nous résignons à mouiller dans la grande baie de Tanger. Humanes est le seul bateau au mouillage dans toute la baie et c’est quand même avec plaisir que nous regardons les marocains sur la plage jouaient au foot, se balader à dos de chameau et se baigner. Je demande à Hugo de mettre l’annexe à l’eau et de la démarrer. Hugo tente de démarrer le moteur et le noie. Il refusera obstinément de démarrer durant toute la journée (le moteur, pas Hugo). Je ne peux donc pas faire les formalités à terre et nous sommes bloqués à bord. Je saurai ultérieurement par Marc, du bateau copain Good Life rencontré à Dakhla, qu’il fallait faire le forcing et se mettre à quai dans le port sans demander d’autorisation. A ce moment-là, les autorités portuaires de Tanger vous trouvent une place. Mais bon, ce n’est pas dans ma nature de forcer les autorités dans un pays étranger.
Le lendemain, je prends mes fichiers grib et analyse les prévisions météo des prochains jours. J’en discute avec Nathalie et nous tombons d’accord. Si nous voulons descendre sur Agadir, il faut partir aujourd’hui car le vent va tourner dans les 2/3 prochains jours alors que nous pouvons avoir des conditions clémentes si nous partons maintenant. Nous levons l’ancre et repartons pour 500 milles de nav, soit environ 4 jours. Nous sommes un peu frustrés car nous souhaitions faire un break après notre grosse navigation Rome – Tanger, mais en mer, c’est la météo qui dicte sa loi.
Nous repartons donc le 15 octobre, les provisions presque vides et nous préparons à avoir des conditions clémentes et un vent de 10/15 nœuds au portant. Vent que nous n’aurons pas car à la place des 10/15 nœuds attendus, nous aurons 2 à 5 nœuds. C’est donc reparti pour une nav de plusieurs jours au moteur !
Après 48 heures de moteur, les réservoirs commencent à crier famine et je décide de m’arrêter au port de Safi pour faire le plein. Nous rentrons donc dans un port de pêche et je m’aperçois, consterné, que je ne peux pas accoster. Finalement, des marocains sur un chalutier me font des grands signes et m’invitent à mettre Humanes à couple, ce que je fais vers 7h30 du matin. L’odeur du port est celle d’un port de pêche où se mêlent les effluves d’eaux de poissons et les relents de gazole.
Safi est notre second contact avec les autorités du Maroc. Nous nous apercevrons rapidement que les navigateurs étrangers ne sont pas vraiment les bienvenus pour les autorités et sont plus perçus comme des trafiquants de drogue potentiels et des bons à payer, et cela malgré les continuels « Soyez les bienvenus ». Mon mauvais esprit commence même à penser que plus on me dit "Soyez les bienvenus", plus on va essayer de me la mettre !
A peine accosté, je suis accueilli très courtoisement par les autorités du port (l’ANP qui exerce un vrai racket sur les plaisanciers), la douane et la police. Je remplis 3 fois la même fiche d’informations sur le bateau et son équipage, fourni 3 copies des 5 passeports, du livret de francisation et attends sagement de récupérer les passeports avec le cachet d’entrée au Maroc. Puis, je vais immédiatement payer l’équivalent de 25 €, même si je ne reste que 2 ou 3 heures le temps de faire le plein et apprends que je ne peux pas sortir de l’enceinte du port sans un laissez-passer fourni par la police. Enfin, Humanes est fouillé par la douane. La fouille est plus symbolique qu’autre chose mais voir des hommes en rangers dans le bateau est quelque peu déconcertant alors que nous-mêmes marchons pieds nus dans le bateau. Nous echappons de justesse au chien renifleur.
Finalement tout se passe bien et je peux sortir acheter en ville du gazole car je ne peux pas faire le plein à la pompe du port qui est … réservée aux bateaux de pêche. C’est donc assis sur le porte-bagage d’un Peugeot 103 que je file entre les piétons et les voitures dans les rues de Safi jusqu’à une station. Je prends un café avec du sirop de menthe en compagnie de mon chauffeur dans un petit café et je discute avec plaisir avec les marocains présents. Je marchande avec un petit taxi le prix pour m’emmener 150 litres de gazole, rempli 5 bidons de 30 litres et repars juché assis sur mon fidèle destrier motorisé rejoindre HUMANES et son équipage qui ne peut pas bouger du bateau faute de laissez-passer. Les bidons sont transportés acrobatiquement jusqu’à HUMANES et je les vide avec Hugo, avec beaucoup de mal, dans les réservoirs. Une fois le plein fait, je repars au commissariat de police pour refaire tamponner les passeports pour la sortie du Maroc, règle ma mobylette-taxi et le transporteur des bidons. Puis, je dois retourner voir la douane pour prouver que j’ai fait tamponner les passeports pour la sortie pour récupérer les papiers du bateau qui avaient été gardés en otage au cas où je déciderai de partir comme un voleur.
Au moment de partir, un des hommes du chalutier auquel nous avions mis Humanes à couple vient me voir et m’explique que le chalutier est un bateau-école de pêche et qu’il en est le directeur. Il me demande si je ne peux pas lui laisser une copie du logiciel de navigation que j’utilise car ils n’ont pas de logiciel et ne peuvent pas former les élèves à la cartographie électronique. Je lui fais une copie d’OPENCPN et lui donne avec un jeu de cartes CM93. L’homme est heureux et nous aussi. Nous sommes heureux de lui rendre service car nous voyons bien à l’état du bateau-école que les moyens d’enseignement sont très limités. Et nous sommes heureux de partir de SAFI qui est une escale qui m’est parue sans intérêt.
Nous partons donc vers Agadir où nous arriverons le 18/11 à 11h00.
Ca yest. Nous avons enfin récupéré HUMANES après que le chantier de Sergio ait fini les travaux avec 8 jours de plus qu'initialement prévu. Il faut dire que les conditions climatiques ne nous ont pas aidés et qu'il a fallu attendre plusieurs jours avant de pouvoir sortir HUMANES de l'eau. Trop de vent pour le camion grue.
Nous partons donc le 5 octobre vers 15h30 pour une navigation qui devrait durer 6 à 7 jours. Cela, c'est la théorie. Il en sera totalement différent dans la réalité car le vent ne sera vraiment pas de la partie : soit pas de vent, soit du vent dans le nez !
Mais bon, nous sommes excités et heureux de retrouver le Maroc qui nous avait tant emballé l'année dernière. Notre déception sera à la hauteur de notre attente !
Voilà, fin de notre périple romain !
Une dernière visite aux musées du Vatican tout aussi magnifiques que tout ce que nous avons découvert dans cette "ville éternelle" : le musée égyptien, l'escalier hélicoïdal, la belle cour de la Pigna, la somptueuse galerie des statues, la bibliothèque, l'appartement Borgia, les chambres de Raphaël...et le clou de la visite la Chapelle Sixtine où le génie de Michel-Ange est bouleversant. Sa peinture de la Genèse sur la voute avec la fameuse création de l'homme est sidérante tout comme celle du Jugement dernier. Il a su tirer profit de l'architecture et créé les scènes avec une telle harmonie de couleurs, de forme sur une dimension tellement importante ; c'en est presque irréel. Malheureusement, pas de photo de la chapelle Sixtine. C'est interdit !
Rome fait partie de ces endroits que j'ai des difficultés à quitter tellement ça m'a comblée et rendue heureuse! Une chose est sûre : j'y reviendrai...Tout au long des visites et des promenades, j'ai souvent pensé à Danièle ma copine car Danièle, cette ville te toucherait sans doute aussi !
Aujourd'hui, mercredi 26 septembre, c'est pour moi un jour exceptionnel. Je vais seule à l'audience pontificale de sa Sainteté le Pape Benoit XVI. Je suis allée la veille demander aux Gardes Suisses un billet qui permet d'y assister. Je pars donc vers les 9h00 pour ne pas être trop éloignée de la tribune papale qui se situe devant la Basilique Saint Pierre. L'audience a lieu à 10h30. A mon arrivée, la place Saint Pierre est déjà envahie par une foule polyglotte. Je dois faire la queue et passer par les portiques de sécurité. Puis, je m'installe dans une rangée assez bien placée parmi des personnes de toutes nationalités. La joie se lit sur les visages. C'est un moment fort. En attendant l'arrivée de Benoit XVI, des chorales brésiliennes, anglaises entonneront des chants divers. Puis, les regards se tournent vers le ciel : le Pape arrive en hélico !
L' allegresse envahit la foule. C'est quelque chose de voir toute cette foule réunie sur cette magnifique place. Puis, enfin Il arrive dans sa papamobile. L'allegresse est à son comble. La voiture fera le tour de la place en empruntant les différentes allées. Les bras se tendent dans la foule. Viva el Papa, viva el Papa... Puis le Saint-Père s'installe avec sa garde suisse comme escorte. Les cardinaux l'attendent sur un des côtés de l'estrade. Le Pape fait son homélie dans différentes langues parfaitement maîtrisées. Les cardinaux de chaque pays prendront également la parole et présenteront au Pape différents groupes venus de leur pays. A chaque fois, ce sont des applaudissements ou des chants. A la fin de l'audience, tous prononcent le Pater Noster en latin. La foule se disperse. Je suis heureuse d'avoir partagé ce moment de joie avec tant de personnes venues de tous les horizons et je me sens bien !
L'après-midi, nous continuons la visite en famille. Nous découvrons la Piazza Navona qui occupe l'emplacement du stade de Domitien où se déroulaient des batailles navales. Elle possède trois magnifiques fontaines: la fontaine des Fleuves au centre et la fontaine du Maure et des Calderies de chaque côté. Elle est envahit d'artistes. Les filles se laissent tenter par deux peintures créées sous leurs yeux par un artiste japonais avec des peintures en bombe aérosol.
Même si je ne suis pas fan de ce genre d'art pictural, je dois avouer qu'il possède une certaine technique et une dextérité incroyable. Nous marchons dans les ruelles le nez en l'air en admirant les façades baroques des immeubles anciens dont les murs chaulés en ocre, rouille, beige donnent à la ville une ambiance si chaleureuse, douce mais lumineuse à la fois. Nous poussons la porte des églises, celle de Saint-Louis-des-français, de Sainte Agnès in Agone ...De l'art, de l'art et partout de l'art : le Caravage, Raphael ...Epoustouflant ! Nous débouchons sur la place de la Rotonda où se trouve le Panthéon, merveille architecturale avec sa coupole où la lumière y entre par un grand "oeil" de 8 m de diamètre. Dans l'une des chapelles, repose le corps de Raphaël.
Nous allons ensuite vers la via del Corso qui est la rue principale et la plus centrale de Rome. A quelques ruelles, la foule est plus dense. Elle converge vers La Fontaine deTrevi. Du baroque encore ! En son centre, on y voit la statue de Neptune, dieu de l'océan sur son char et de chaque coté celles de la salubrité et de l'abondance. Ce n'est pas ce que j'ai préféré pour le moment mais je pense que l'affluence tourisrique à cet endroit y est pour quelque chose ! Nous terminons cette grande balade par la piazza di Spagna avec son charmant escalier aux lignes sinueuses dominé par l'église de la Trinité des Monts.
Les enfants n'en peuvent plus...nous non plus d'ailleurs ! Encore une après-midi riche.
Le soir, c'est dîner en amoureux ! Nous avons décidé de laisser les enfants devant une pizza et leur(s) écran(s). Le rythme est assez soutenu depuis notre arrivée : travail le matin et visites l'après-midi. Ils sont fatigués.
Nous allons manger une pizza chez Da Baffeto, une institution! Chaque soir, une file ininterrompue de romains et de quelques touristes attend devant la porte de ce petit restau sans chichi où seule la pizza compte. Le patron place ses clients en fonction des chaises qui se libèrent si bien que nous nous retrouvons attablés à côté d'un couple de norvégiens quincagénaires élégants et cultivés avec qui nous discuterons le plus simplement toute la soirée. J 'adore ces moments-là de rencontre et c'est exactement ce que je recherche dans le voyage. Et les pizzas étaient super : fines, croustillantes, légères.. oui, oui, ça existe des pizzas légères. Il suffit d'avoir la main légère (encore une fois !) sur la mozzarella et le gruyère et là, ce n'est que du bonheur en bouche.. Je n'en ai jamais mangé de si bonnes.
Puis, retour nocturne à pied dans les rues de Rome jusqu'à notre hôtel....
Pour notre deuxième journée, nous avons prévu Cned le matin et visite de la Rome Antique l'après-midi.
Après une matinée où il a fallu motiver les troupes (pas facile de bosser quand il fait 30 degrés, quand on entend par la fenêtre les voix chantantes des italiens), nous remontons le Corso Vittorio Emanuele II jusqu'à la place Venezzia où se situe le Vittoriano. C'est un monument imposant et lumineux érigé pour célébrer l'indépendance italienne. Les bas-reliefs représentent les principales villes d'Italie. Au centre se trouve l'Autel de la Patrie surmonté de la statue de Rome aux pieds de laquelle a été placée la tombe du Soldat Inconnu. Ici, pas question ni de s'asseoir, ni de manger, ni de boire, ni de fumer! Un gardien très zélé y veille. A côté de la Piazza Venezia, est érigée la Colonne Trajane. Elle est faite de 19 blocs de marbre et un escalier en colimaçon conduit à son sommet. Incroyable qu'après 19 siècles, on puisse encore admirer le bas-relief hélicoïdal qui représente les faits d'arme de l'empereur Trajan et les moeurs de l'époque !
Nous empruntons ensuite la via dei Fori Imperiali qui mène au Colisée. Ça y est, nous sommes dans la Rome Antique quelques siècles en arrière...Là encore, c'est incroyable. Pour les enfants, les cours d'histoire sur la civilisation romaine deviennent concrets : forum et marchés de Trajan, forum de Jules César, forum d'Auguste, Arc de Constantin... Quel bonheur aussi pour nous ! Il faut bien l'avouer, on découvre et on apprend aussi !
Le Colisée est mo-nu-men-tal. En fait son nom véritable est "Amphithéâtre Flavien". C'est le symbôle même de la ville aussi bien dans l'époque antique que dans l'époque contemporaine. Il a une forme elliptique. Son plus grand diamètre fait 187 m et le plus petit 155. Sa construction dura 5 ans et c'est en 80 après JC qu'il fut inauguré par l'empereur Titus : 100 jours de célébration où 80 000 personnes convergèrent vers le Colisée, 9000 fauves et 2000 gladiateurs tués... Horrible ! Pas étonnant qu'ils aient eu l'esprit conquérant. Une fois les jeux du cirque terminés, l'arène était rapidement remplie d'eau pour le déroulement de batailles navales. Les jeux cessèrent au Vème siècle après que Télémaque, un moine venu d'Orient conjura les romains de renoncer à ces horribles et cruels divertissements. On le lapida.
Nous poursuivons notre visite vers le Palatin qui donne sur le Forum Romain. Le Palatin, berceau de Rome, fut le lieu de résidence des rois de Rome puis des empereurs. C'est un endroit où la végétation est luxuriante, où l'air y est plus frais qu'ailleurs à Rome. La promenade y est agréable et reposante. Du haut de ces ruines colossales, au niveau du Belvédère, nous admirons le merveilleux panorama sur Rome dans la lumière dorée du jour qui baisse. Nous redescendons vers le forum.
Plein les pattes de ces km parcourus et plein la tête de toutes ces ruines, on rentre à l'appart en taxi à l'unanimité absolue ! Nous retraversons le pont d'ange pour dîner dans un tout petit restau familial où on ne sert que la cuisine du jour (pas de menu seulement quelques plats)... Divin ! Les enfants ont quand même traîné des pieds pour y aller.
23 septembre
Lido di ostia est une station balnéaire sans grand intérêt. Nous laissons le bateau au chantier de Sergio pour quelques menues réparations. Sergio a 63 ans, roule en harley et est adorable. Il nous emmène à la gare où nous prenons le train jusqu'à Rome. C'est plus pratique que de louer une voiture bien encombrante dans la capitale italienne. A Rome, nous avons loué un appart hotel au Trianon Borgo Pio pour une semaine. Contents de redevenir des terriens !
Nous arrivons à Rome par une belle matinée ensoleillée. Il fait chaud ! Nous avons beaucoup de chance : l'appart réservé sur la toile au p'tit bonheur la chance est super, tout près du Vatican et du centre historique de Rome que nous pourrons visiter à pied.
On se fait un planning pour profiter à fond de tous les monuments à voir, de la dolce vita romaine...
Evidemment, notre première journée est consacrée au Vatican. En arrivant sur la place Saint Pierre, c'est l'émotion totale tellement je suis subjuguée par sa beauté : les colonnades du Bernin formant deux bras, l'obélisque et la majestueuse Basilique Saint Pierre, la plus grande église de la Chrétienté. Nous y entrons et nous sommes ébahis par la magnificience et par la solennité qui émane de ce lieu. On sent qu'admirer les marbres, les sculptures, les différentes chapelles dont celle où Jean-Paul II repose est un moment exceptionnel. Sous la majestueuse coupole de Michel-Ange se trouve le baldaquin du Bernin qui s'élève au-dessus de la tombe de Saint-Pierre. Adossée à un des pilastres qui soutiennent la coupole, il y a la statue en bronze de Saint-Pierre. C'est tellement incroyable d'être là que je traîne les pieds pour en partir...j'ai envie que ça dure!
Le soir venu, nous décidons de nous trouver un restau sympa pour y déguster la bonne cuisine italienne. Nous passons devant le Castel Sant'Angelo conçu par Hadrien pour être son mausolée et transformé ensuite en forteresse au XIIIème siècle.
Pour traverser le Tibre, nous empruntons le Pont Saint-Ange, orné d'une double rangée d'anges qui portent chacun un instrument de la Passion du Christ. Tout est illuminé et se reflette dans l'eau du fleuve. Va falloir qu'on s'y fasse: à Rome, quoiqu'on fasse et partout où le regard se pose, on est conquis !
Après le pont, ça y est; on est dans le Campio di fiori le quartier le plus pittoresque de Rome. Nous y trouvons la taverne Gino e Pietro que nous a recommandée un vieux monsieur italien parlant parfaitement français rencontré une dizaine de minutes auparavant. Délicieux pour le patron et sa femme super sympas et leur cuisine dont on s'est régalé. Faut pas que je reste trop longtemps en Italie sinon je vais me prendre quelques kilos sur les hanches! Je ne peux pas résister !
Nous rentrons à notre hôtel en flanant tranquillement. Nous sommes conquis par notre première journée à Rome.
« Nath second d'Humanes ! »
22 septembre
SUPER HEUREUSE !
Nous verrons de loin Capri illuminée...Capri, c'est fini ...!
21 septembre
De bon matin, nous voilà sur les routes de la belle campanie avec ses plaines et ses collines en direction de Pompéi. Le Vésuve, volcan actif culminant à 1281 m d'altitude se détache à l'horizon. La première éruption répertoriée est celle qui correspond au bien triste anéantissement de Pompéi, Herculanum et Stabies. Le 24 août de l'an 79, sans signe avant coureur sinon un tremblement de terre en l'an 62 qui détruisit des édifices et demanda des réparations dans les maisons, il entre en éruption durant trois jours. Pompéi distante de 7 km ne fut pas atteinte par la lave mais fut ensevelie sous 5 m de lapilli et de cendres. Abandonnée car jugée trop détruite pour être réhabilitée, puis oubliée, elle ne fut redécouverte qu'au XVIIIème siècle.
C'est un témoignage formidable de ce qu'était une ville romaine antique tant sur le plan architectural que sur le plan de la société romaine et de ses habitudes de vie. Les circonstances de son ensevelissement où toute vie cessa en deux jours ont permis de récupérer lors des fouilles de nombreux objets, mobilier et documents de la vie quotidienne mais aussi bon nombre de statues, mosaiques, bronzes et fresques murales.
Nous commençons notre visite par les nécropoles. Contrairement à Ephèse, le site est très arboré.
La ville s'organise autour de trois artères principales perpendiculaires la via Stabania, la via de la fortuna et via dell' Abbondanza. Le coeur de la cité est le forum. Autour de lui, se groupaient les édifices publics civils et religieux. Ce que j'ai beaucoup aimé, ce sont les thermes du forum et les thermes de stabies pour leurs décorations raffinées en stuc coloré, la maison du faune pour la statuette du faune dansant qui orne l'impluvium et pour ses belles mosaïques. Les fresques de la maison de Vénus à la coquille sont aussi admirables. Les enfants ont été marqués par le moulage spectaculaire à la chaux du vide laissé par la dissolution sous terre des corps des victimes, qui montre qu'elles ont trouvé la mort instantanément du fait d'une intense vague de chaleur et de poussière. On voit ainsi des adultes accroupis, des enfants allongés sur le côté. Assez poignant tout de même...
Nous avons aussi eu le privilège de pique-niquer assis sur les pierres du forum triangulaire tout près du grand théâtre. Bref, super visite...encore une fois!
Sur la route du retour, nous passerons par le village perché de Vietri sul Mare très coloré et décoré de plein de céramiques..
1. Par Pierre le 20/06/2017
Bonsoir, Je viens de parcourir votre blog, merci pour vos informations très utiles et photos. Nous ...
2. Par Bouville le 06/02/2017
Decidemment Lagoon toujours au top en terme d'agents! Nous avons eu de gros soucis avec eux ou plutot ...
3. Par PHILIPPE BOUTRY le 21/11/2016
Imagine, notre 442, nous a toujours comblé notamment lors d'une grande virée vers les Antilles et les ...